La Presse
« Ce qui fait toute la différence entre Pierrick Pedron et nombre de ses confrères réside dans le supplément d’âme qui rend un musicien indispensable »
Alain Tercinet, Jazzman
« Pedron ? Comme un poinçon d’orfèvre dans la nature de l’intervention, la précision des enchainements. Une façon unique de faire tourner ou ralentir les aiguilles au tempo juste. »
Robert Latxague, Jazz Magazine
« Ce quartet assemble une collection de swing et de scintillements comme aucune autre formation bop ne l’avait fait depuis le début du XXIe siècle. »
Downbeat
« Il fallait oser. Même si Pierrick Pedron a rodé son saxophone de bals bretons en études musicales, de ralliement à la diaspora des jazzmen français (Baptiste Trotignon, les frères Belmondo ou Magic Malik) en aventures périphériques (accompagnateur de Sinclair et de la mouvance funk hexagonale), il lui a fallu affronter sa propre ambition d’enregistrer à Brooklyn, et en compagnie de ces artistes américains prompts à l’ironie, voire à la condescendance. Après tout, le pianiste Mulgrew Miller a accompagné Tony Williams, et la batterie de Lewis Nash s’est frottée à la pyrotechnie de McCoy Tyner. Autant dire que dans ce contexte, Pedron a dû offrir davantage qu’une technique irréprochable : il faut savoir raconter de belles histoires grâce à son instrument, mais dans le tempo encore, et en laissant les autres apporter leur contribution au conte de fées. C’est sans nul doute cette volonté affirmée de réaliser un rêve d’enfant qui donne à Deep in a dream à la fois un caractère d’urgence et de fièvre (le disque fut enregistré en deux jours), et de fluidité sereine. Écouter l’introduction en solo absolu de You are laughing to me (Irving Berlin), c’est instantanément comprendre à quel point certains êtres humains peuvent faire du mal, et combien la musique peut cautériser les plaies. »
Christian Larrède, Les Inrocks.com
« Soliste généreux, puissant, soucieux de mélodie et de rythme, Pedron entraîne son alto dans le chant du désir plutôt que dans l’aveu de la plainte, et nous fait partager son plaisir à interpréter ces pièces qui parlent d’attirance et d’abandon.
Cette musique avance sans nostalgie aucune, et certains musiciens, fidèlement, entretiennent l’héritage, le patrimoine collectif, sans figer pour autant l’évocation du passé. »
Sophie Chambon, Citizen Jazz
« Aussi stupéfiante puisse-t-elle être, la virtuosité seule de Pierrick Pedron à l’alto ne suffit pas à expliquer une telle implication. Quand, comme Mulgrew Miller ou Lewis Nash, on a croisé sur son chemin des Kenny Garrett ou des Jackie McLean, l’aisance digitale est une évidence car, jamais, chez les musiciens de ce calibre, il ne serait concevable que la technique puisse être une entrave. Ce qu’ils ont entendu chez Pierrick Pedron qui les a convaincus de sortir de leur réserve, on le devine, ce sont les qualités par lesquelles les jazzmen se distinguent et s’estiment : la pratique d’une véritable langue commune, un même amour pour une tradition assimilée sans servilité (Bird, évidemment, lointain aïeul), une capacité à investir l’instant comme s’il était le dernier, un goût du risque insatiable, une soif de dépassement, le sens du swing, une réactivité immédiate, un contrôle instrumental qui est la clé de leur libre expression, un art de la connivence qui se lit entre les phrases… Deep in a Dream est un grand disque de jazz pour ces raisons-là : la musique s’y joue vite, la musique s’y vit intensément, la musique y brille de la virtuosité de ses interprètes […]. C’est une histoire qui s’inscrit dans ce miracle d’universalité de la musique qui permet à un pianiste né dans le Mississippi de se découvrir une humanité commune avec un saxophoniste venu de sa Bretagne. […] Ce faisceau de labeur et d’inspiration, de culture et de sensibilité qui mène à la vélocité sur les tempos casse-cou et aux coups d’éclat qui illuminent un solo et font la différence entre l’honorable et l’exceptionnel. On sait dans quel camp se range notre homme. »
Vincent Bessières, Jazzman
« Pierrick Pedron est un saxophoniste breton qui a appris les bases de son métier à la rude école des bals, avant de s’illustrer aux côtés des frères Belmondo, Magic Malik ou Sinclair. Voici son troisième album enregistré à Brooklyn en compagnie du pianiste Mulgrew Miller. Virtuose et lyrique, serein et fiévreux, subtil et fougueux, Pierrick Pedron enflamme des standards et tutoie le fantôme de Jackie McLean. »
Sacha Reins Le Point
En 2009, c’est la sortie d’Omry…